Mademoiselle Zazie chez ADP PEDAGO



«Du côté des romans, je vous suggère Mademoiselle Zazie a des gros nénés de Thierry Lenain et Delphine Durand, dans la collection Premiers romans chez Nathan. Je vous reparlerai de la série Mademoiselle Zazie plus loin. Ce petit personnage est un modèle de non sexisme! Si le roman peut être lu par les élèves dès le 1er cycle, je vous suggère de l’utiliser aussi avec les élèves du 2e cycle. Dans ce texte, Thierry Lenain aborde avec humour et intelligence le thème de la nudité (ou de la suggestivité) dans la publicité et des concours de beauté. Zazie surprend son amoureux Max en train d’embrasser les seins d’un mannequin sur une publicité dans la rue. Max lui explique, un peu gêné, qu’il note les femmes des publicités en fonction de la grosseur de leurs seins! Ah oui! Zazie aussi peut juger… Elle n’a pas dit son dernier mot… Le roman (que vous pouvez animer à la manière d’un album) permet une discussion autour du thème de la beauté. On peut demander aux élèves s’ils aimeraient qu’on se mette à les noter en fonction de leur physique et parler des conséquences que cela pourrait avoir. Comme dans l’histoire, les élèves pourront trouver d’autres critères que celui de la beauté pour décider si une personne mérite une bonne note.» C'est sur le blog ADP PEDAGO, dans l'article  L’égalité entre les garçons et les filles: lutter contre les stéréotypes sexistes grâce à la littérature jeunesse

Et également : 

- la maman de Julie qui résume le livre ainsi : «J'adore Zazie, elle est trop rigolote ! Elle fait croire qu'elle a des gros nénés en mettant des pamplemousses dans le soutien gorge de sa maman, et après elle met des lunettes pour voir les gens tout nus ! »

- tandis que Clarabel écrit sur son blog : «Ce délicieux petit roman rappelle aux petits garçons, qui en douteraient, qu'il ne faut surtout pas manquer de respect aux femmes, et encore moins se laisser éblouir par une plastique. Il dénonce aussi l'étalage des publicités en tenues légères, pas seulement dans les magazines, mais tout simplement dans la rue, à la portée des enfants. Y'en a marre, souvent ça frôle le mauvais goût.» 

- et que dans son jardin Hélène ajoute : «Une jolie dénonciation des apparences, du culte de la beauté, de l’intime et du public, de la « sexytude » et des pubs dénudées pour vous vendre tout et n’importe quoi, motif de la querelle entre Max et son amoureuse. Et attention, on ne touche pas à leurs parents non plus, vengeance garantie !»